Fête entre Skelanimals

On était déjà rentré dans la boite avec les gars de l’équipe quand on vit débarquer une équipe de chelous. Au milieu, il y avait Gaby, elle sortait avec des gens bizarres. je pensais tout à coup qu’elle devait être avec les gens de son magazine. Cela me fit sourire alors que je le disais aux potes qui se mirent à les regarder en rigolant. Gaby se mit à danser très chaudement avec un type qui ne ressemblait à rien. Elle le touchait et se frottait à lui comme une chaudasse. Je me levais alors d’un bond, parcourant la foule et bousculant certaines personnes dont le mec avec qui elle dansait. Celui-ci n’eu pas l’air ravi de se faire dégager, mais un regard noir après, il avait finalement décidé de s’écraser.

Je prenais ainsi sa place comme si de rien n’était. Je portais une chemise noire et un jean bleu délavé, simple mais classe.

-Eh play boy, elles sont jolie tes copines, tes copains par contre, on dirait des gremlins, on est bien mieux qu’eux.

Je dansais en suivant la musique, tranquillement, je dansais bien sans me fouler.

-Quesque vous fêtez ce soir ?

C’était pas difficile de se dire que les cinglés sortaient pour fêter quelques choses. En tout cas, ils avaient tous des dégaines hallucinante. Pour les filles c’était joli ces tenues toutes courtes, mais pour les mecs… c’était la crainte.

Non, pas que le physique en effet, mais bon, j’étais à Harvard, je ne devais pas être trop stupide. Elle dansait bien, une vraie merveille, et j’en profitais bien à vrai dire, sentir ses mains se balader sur mon corps me plaisait bien.

-La façon de faire ?

Je la collais contre moi, dansant toujours dans le rythme rapide de la boite à rythme du DJ. J’avais raison, il y avait bien quelque chose qui avait poussé ces gens bizarres à sortir du trou où ils devaient se terrer d’habitude, car j’en avais jamais vu aucun avant.

-Wéh la chance, tu nous inviteras ? Nous aussi on veut voir ça

La musique s’arrêta un instant, mais pas longtemps, Je me penchais à son oreille pour savoir ce qu’elle voulait boire, après tout, elle allait se dessécher si elle dansait toute la nuit sans boire. Non, je lui posais un doigt sur les lèvres en me tournant vers les gars en rigolant.

-Champagne les gars, Play boys va faire des photos avec un grand photographe.

Mes copains explosèrent en free style, ravi pour elle, mais également pour le champagne. Le barman, habitué aux humeurs de ses jeunes gens de la haute apporta deux bouteilles et des flutes. Une des bollers nous apporta deux coupes, et je tapais dans celle de Gaby en rigolant.

-Aux futurs posters que j’aurais dans ma chambre.

Elle me poussait un peu, elle n’aimait pas que je l’appelle play boy ? Tiens pourquoi ? moi ça me faisait rire. Elle n’était pas sure qu’on puisse tous venir voir comment ça se passait, au moins on aurait les photos, ce qui était déjà pas mal. Elle trinquait à ses futurs posters arrachés, ce qui me fit rire.

-Non, nous on est des habitués ici, ça fait deux ans qu’on y squatte, on y vient très souvent, c’est d’ailleurs bizarre que les dryades n’y soient pas non plus, à part toi je n’ais vu personne.

Comme si on avait besoin d’avoir des raisons pour faire la fête, c’est juste que ses copains avaient l’air tout droit sortit d’un dessin animé, ce qui lui donnait des idées. Est-ce qu’ils criaient comme des Pokémon quand on tapait dessus ? Il faudrait qu’ils vérifient ça à l’occasion.

-Pour ce qui est des filles, tu vois bien que nous sommes entre homme.

On allait pas chercher trop loin, chaque bollers avait des vues sur une dryade et plus ou moins une relation suivie. Lui, pour l’instant, il était libre, quoique plusieurs miss essaye de lui mettre le grappin dessus.

Rooh lala il ne fallait pas s’offusquer, c’est juste que quand les dryades étaient de sortie, il y avait en général des hockers pas loin, et il aimait bien jouer avec les hockers.

-Si tu regarde, les amazones ne sont pas la non plus.

Pour ce qui était de trouver une copine, mes amis n’avaient pas besoin d’aide, ils s’en sortaient très bien seul, mais il ne m’échappait pas que certaines filles les regardaient avec attention. D’ailleurs, je n’étais pas en reste, Gaby s’amusait à effleurer mon torse avec ses doigts, me demandant si je voulais danser. Si ses copines s’amusaient elles aussi à draguer les gars de l’équipe, ça allait faire du vilain avec les autres filles. Gaby devait le savoir.

-Tu as des vues sur moi ? Intéressant ! Allé viens danser.

Je la tirais contre moi, les mains sur ses hanches, la faisant bouger au même rythme que moi. On allait bien s’amuser si elle le voulait elle aussi. Je osais une main à l’arrière de son crane et effleurait ses lèvres avec les miennes. Quel délice cette fille. J’étais ravi de la voir ici, vraiment.

Alors là, je me fichais bien que les gars de son groupes me regarde méchamment, ils ne ressemblaient pas grand-chose, et au niveau muscle, ça n’avait pas l’aire d’être leur préoccupation principale. A deux on réussirait à les mètres carpette en deux t’en trois mouvements. A sa phrase, je rigolais franchement.

-Bien sur, moi je fais que subir c’est évident.

Moi ? j’étais la réincarnation d’un archange qui ne faisait que céder à la tentation provocatrice du démon. Gaby se retourna échappant ainsi à mon étreinte et se mit dos à moi, mais dans position tout aussi aguicheuse. Elle se frottait à moi, ce qui ne me laissait pas vraiment indifférent. Je ne remarquais pas du tout qu’elle avait un coup dans le nez, et franchement c’était pas mon problème à se moment là. Elle avait l’air bien entouré. En deux t’en trois mouvements elle était avec un autre verre de champagne à la main.

-Santé Gaby !

Si elle avait envie de s’amuser, lui aussi, et pas en se battant cette fois, il avait trouvé bien mieux. Dommage qu’elle soit entré chez les amazones, il ne pouvait pas faire n’importe quoi non plus avec elle.

Quand Gaby se retourna vers moi en poussant mon verre pour m’embrasser, je fis de grand yeux, mais ne me débâtit pas non plus. Je pensais à jouer moi, pas à me faire violer en pleine boite de nuit. Enfin ça n’aurait pas été un viol bien longtemps non plus. J’avais des goûts bien particulier avec les filles, et je devais avouer que la jeune fille n’en faisait pas trop partie. Bien qu’elle soit tout à fait charmante, intelligente et prête à me sauter dessus. Je rigolais un peu, mais en voyant que ses copains voulaient qu’elle rentre, je fronçais les sourcils.

-Non, il est tôt, rentrez si vous voulez vous. Elle elle reste n’est-ce pas Gaby ?

Je me plaçais entre la demoiselle et le gremlins avec un regard de killer planté dans le sien. Mon regard pouvais paraitre effrayant parfois tellement il était clair.

-Si elle est torchée, on la ramènera, sa confrérie n’est pas loin de la notre.

Je tournais la tête vers les gars de l’équipe qui s’étaient levé, prêts à en découdre avec ce type qui intervenait comme ça alors qu’ils ne faisaient rien de mal.

-Pas vrais les gars ?

Ils répondirent avant de pousser un peu le gars.

-Mais si tu veux rentrer, ça peut s’arranger, on se fera un plaisir de te raccompagner.

je parlais au garçon toujours.

Gaby repassa devant moi, mais pas longtemps, d’un mouvement doux, je la refaisais passer derrière.

-Qu’est qu’il à la ballerine ? On n’est pas assez bien pour elle ?

Il avait un regard de chien battu, de quoi m’irriter pour de bon. Je lui mis un bon coup de boule qui le fit s’écraser au sol, le nez cassé. Non mais à quoi il jouait, il se prenait pour un boys band à lui tout seul ? J’explosais de rire en voyant les vigiles arriver vers nous. Ils me regardèrent alors que je haussais les épaules.

-Messieurs, j’indiquais justement la sortie à ce crétin.

Les deux gorilles attrapèrent le mannequin de collier pour chien et l’emmenèrent vers dehors. Dean et les autres bollers étaient des bon clients et des très habitués à cette boite, on n’allait pas les mètres dehors comme ça. Je me retournais vers Gaby en souriant.

-Ta de drôles de fréquentation toi… Il voulait quoi le Digymon ?

En voyant qu’elle n’était pas ravie de ce que j’avais fait, je haussais un sourcil… les filles, jamais contentes. Quand elle dit qu’on tait des abrutis, je regardais mes copains qui n’étaient pas particulièrement contents de se faire insulter. Ce gars nous avait bien cherchés. Quand elle récupéra ses affaires, je m’approchais d’elle, la prenant par le bras.

-Dis donc, on n’est peut-être pas des flèches, mais je t’interdis de nous insulter. T’a un coup dans le nez, tu te ramène avec tes potes, tu m’allume et après tu m’insultes ? On va pas être copain tous les deux. Maintenant, si tu veux te tirer, la porte t’es grande ouverte ma petite.

Sur ce, je me retournais pour aller danser à nouveau avec une nouvelle coupe de champagne. J’étais à nouveau dans la fête. Avec ou sans elle, j’allais m’amuser pareil. La soirée ne faisait que commencer. J’avais pas fait attention si elle était sortie ou pas et franchement, je m’en souciait comme de ma première couche.

Alors que je dansais tranquillement, deux glandu vinrent danser à coté de moi en parlant, je ne pouvais pas m’empêcher d’écouter, logique, j’étais pas sourd. Je me retournais tout de go vers le type qui venait de parler en le prenant par le col de la chemise.

-Quoi ? Une fille aux cheveux rose s’est faite renverser ? c’est grave ?

Je ne pris pas le temps d’écouter sa réponse, ni le temps de prévenir les gars que je partais en courant, passant comme un fou devant les videurs. Il y avait une bande de dryade qui se plaignait par ce que son par brise était emboutie, ce qui me mit hors de moi. J’avais pourtant pas le temps de m’occuper d’elle. Je verrais ça plus tard. Je sautais dans ma voiture, qui était décapoté et filais assez rapidement vers l’hôpital le plus proche.

Une fois la bas, je sautais plus que je ne sortait de la voiture et attaquait un infirmier pour qu’il me dise ou se trouvait la jeune fille aux cheveux rose renversé. Il ne voulait pas me dire ou elle était, il fallu que je crie dans le hale où était ma sœur pour qu’on me conduise enfin à elle. Elle était dans une chambre et venait à peine de finir de lui faire le plâtre à la jambe.

-Bah alors Gaby, ça va ?

J’avais le front plissé, elle avait l’arcade ouverte, la jambe plâtré, je ne pouvais pas voir ses autres blessures, elle était en blouse d’hôpital.

J'en avais pour plusieurs jours d'hôpital. Une jambe cassé, une côte légèrement fêlé, de bons bleus, une coupure à l'arcade, un coquard et la lèvre blessait à un endroit... rien de mieux pour un mannequin qui avait rendez vous avec un grand photographe dans moins d'une semaine. J'avais le moral détruit... détruite physiquement et moralement. Pff.. après tout s'était de ma faute! J'avais trop bu, j'avais pas regardé des deux cotés de la route. J'aurais pas du allé en boite, j'aurais pas du boire, j'aurais pas du draguer Dean, j'aurais pas du m'interposer entre lui et mon ami... j'aurais du tout laissé aller, je serais pas dans cet état à cette heure ci, incapable de faire quoi que ce soit.

L'infirmière venait de finir de faire mon plâtre, j'étais couché dans ma chambre, regardant le plafond. Je m'étais réveillé durant le voyage... point positif - il y avait de beaux pompiers!! xD
Je devais pas avoir l'air con là, avec ma blouse d'hosto sentant le renfermé. Non, ce n'était pas ça dont je me souciais le plus, c'était tout à l'heure, au moment où mon patron m'appellerait pour me dire que j'étais viré... pourquoi viré? D'abord parce que par ma faute un des guas du groupe était allé à l'hôpital le nez cassé et pour finir, j'avais à mon tour finit à l'hôpital, défigurais par plusieurs blessures. Je pouvais pas gérer le rendez vous, je pouvais donc pas continué à être mannequin chez les Skelanimals.

Alors qu'une larme coulait sur ma joue, j'entendis la porte s'ouvrir et l'essuya aussi tôt. Je regardais qui entré, je m'attendais à que ça soit une infirmière pour mes points de suture mais non... je fus surprise en voyant Dean.

- Dean...

Il vint me poser une question... quelque peu stupide!!

- Je suis en pleine forme!! Plus que jamais...

Sans honneur, sans fierté, sans liberté... au moins, j'avais encore et pour toujours mon sens de l'humour ^^ Je soupirais longuement puis baissa les yeux. Je savais que ce n'était pas le moment mais je voulais m'excusez avant d'entamer une conversation.

- Dean, je suis désolé pour tout à l'heure... j'aurais pas du vous insulter! S'est moi qui étais stupide, j'étais pompette... Je pensais pas ce que je disais *soupire* Désolé...

Oué bon Ok c’était une question con sachant qu’elle venait de se faire renverser par une voiture. Je ne pensais pas du tout qu’elle était fautive, en ce moment, les accidents de voiture, c’était très courant, les confréries n’attendaient qu’un moment d’inattention pour faucher quelqu’un qu’ils n’aimaient pas. Quand elle se mit à s’excuser, je levais les yeux au ciel. Franchement, elle n’arrêtait jamais.

-Mais arrête t’es pas stupide, j’avais dit que je te ramenais, et je t’ais laissé partir toute seule. Je suis un abruti… Si j’avais fait ce que j’avais dit, ça serait pas arrivé.

Je la regardais un peu, me mordant la lèvre inférieure.

-Si on te d’mande, je suis ton frère. T’as pas trop mal ?

Il allait faire payer la pouffiasse qui lui avait fait ça, elle était gentille cette gamine. Pourquoi l’avoir renversé ? Pour le simple fait qu’elle était une amazone ? Ou pour trainer autour de Jo ? à peine arrivé il fallait qu’il fasse des dégâts lui… il savait pas se tenir ou quoi ? Le fait qu’il traine autour d’une amazone faisait des dégâts, il faudrait qu’il arrête très vite son p’tit jeu. J’allais régler mes compte avec tout ce petit monde et la guerre allait à nouveau faire rage après une petite accalmie.

Bon, ils n’allaient pas polémiquer plus longtemps sur qui était le plus bête des deux. Quand le téléphone sonna, je m’asseyais dans un fauteuil mit à disposition des visiteurs et passa une passa une main dans mes cheveux. C’était quoi ce gars ? Jake, C’était un pervers… il voulait la faire poser nu ? Quand elle raccroche, je me tenais au bord du fauteuil.

-Tu es virée ? C’est qui ce type qui veux te faire poser nue ?

J’allais couper les couilles de ce type non mais… elle était à l’hôpital et il voulait la faire poser nue ? Quel pervers. Je me levais d’un coup en regardant par la fenêtre.

-Tu va pas poser nue pour qui que ce soit.

Si elle avait besoin de frique, ce n’était pas un problème, on était tous plus où moins friqué dans les confréries avec qui on avait fait l’alliance.

-On vas t’en trouver nous de la money, pas de problème. C’est fait pour ça les confréries.

Même pas pour son mec ? en même temps, il valait mieux, car pour peu qu’une photo circule dans les vestiaires et après, la jeune femme avait une réputation de salope, j’en savais quelque chose… on en voyait passer des photos bizarres. Quand elle dit qu’elle ne voulait pas de notre pitié, je me retournais, pour qui nous prenait-elle ? Alex Declan ? on faisait pas dans la charité nous… elle me supplia de ne rien dire aux autres sur la perte de son emploie… Mais pourquoi ?

-Je ne dirais rien Ok, mais réagit pas comme ça, tu va te faire mal.

Comme si elle était déjà pas assez bien amochée. Roh les filles, incompréhensible. Je me rasseyais dans le fauteuil, les bras croisé contre mon torse. J’allais changer de sujet, je ne voulais pas trop parler du gars qui violait ses modèles, ça allait me faire peter un câble à coup sur cette histoire.

-tu sort quand ?

Bah quoi, c’était nettement plus intéressant comme histoire. Mon portable se mit à sonner, je répondis tout de suite.

-Wé ?

C’était les gars de la bande avec leurs questions stupides, mais gentilles, genre, t’es où ?

-A l’hosto près de la boite. Ramenez vous, chambre… eu… (petit coup d'oeil à la porte), 246.

Ils avaient entendu parler de l’accident, qui devait se répandre comme une trainé de poudre partout sur la campus. Je raccrochais en voyant une infirmière me montrer une pancarte avec un téléphone barré en gros.

-bon ben en tout cas, tu vas avoir de la visite.